Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/172

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Prokesch s’est bien gardé de mettre le doigt entre l’arbre et l’écorce. Il a préféré se taire. Aussi bien pouvons-nous nous passer de son témoignage. Le portrait de Gentz a été crayonné avec esprit : « Il avait un goût effréné pour le jeu, pour les femmes, pour tous les raffinements de la sensualité et pour toutes les élégances qui embellissent la vie. Il passait dans les tripots des nuits terribles d’où il sortait ravagé par les émotions, anéanti par ses pertes, accablé de reproches qu’il s’adressait lui-même et qui ne l’empêchaient pas de reprendre, dès le soir suivant, sa place autour du tapis vert[1]. » De fait, à cette silhouette, les témoignages contemporains ne contredisent aucunement. Gentz, partout, apparaît

  1. Auguste Ehrhard, Une vie de danseuse... ; déjà cit., p. 38.