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Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/195

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donc le début de la danseuse par une petite note à sa manière, le 2 juin 1834 :


Quand cette artiste était au théâtre de Vienne, on voulait savoir qu’elle intéressait un prince bien cher à la nation française, et moissonné à la fleur de l’âge pour le désespoir de notre époque. Fondé ou non, ce bruit est entièrement de nature à exciter la bienveillance, à piquer la curiosité en faveur de Mlle Essler (sic). Dut-on n’y trouver qu’un prétexte à de doux souvenirs, qu’une pensée liée à tant d’espérances si cruellement déçues, qu’une occasion (bien détournée sans doute) de témoigner les sentiments que gardent à d’illustres cendres des hommes sauvés du torrent de l’apostasie, on saisira cette occasion pour aller voir, applaudir et méditer.


Fanny qui, plus tard, devait démentir la fable, ne protesta point cette fois. Bien au contraire. Elle semble avoir été particulièrement sensible aux éloges de Charles Maurice. Jusqu’à la fin de son séjour en France elle demeura en termes excellents avec lui, et de ces termes un petit billet d’elle et de sa sœur, fait juger :


{{taille|Veuillez, nous vous en prions, Monsieur, nous protéger comme vous l’avez fait jusqu’à présent. Vous êtes si bon ! Vous rendez les artistes heureux par votre bienveillance !