l’entourage du prince n’a pas paru s’opposer à une intrigue. Où s’est-elle arrêtée ? C’est ce qu’on n’est pas en moyen de préciser. Demeure la troisième aventure : celle avec l’archiduchesse Frédérique-Sophie. Sans affirmer la certitude de son existence, on peut, au nom des raisons que nous avons cru devoir exposer, plaider en faveur de sa vraisemblance. Vraisemblable, elle peut l’être dans les conditions psychologiques où on la place ; vraisemblable encore, dans les circonstances où elle se déroule, étant donnée la situation des personnages. Cette vraisemblance est logique, et si le duc a aimé une femme, c’est certainement celle-là.
Quelle opinion, au surplus, se faire du sentiment de l’amour chez le duc de Reichstadt ? En quoi se rapproche-t-il, par quelque côté de ce sentiment, de son Père ?
Les éléments de comparaison manquent sans doute, mais ce qui se dégage des dires de Prokesch, c’est l’instabilité des passions du prince. Par là se révèle l’atavisme paternel. Ainsi Napoléon fut dans sa vie amoureuse. Point de passions, des passades. Qu’a-t-il manqué au Roi de Rome pour compléter ces observations, sinon quelques années de vie ? Mais ce qu’il a pu avoir de Napoléon n’est assurément point demeuré chez lui sans l’alliage maternel. Ce qu’il a eu de Marie-Louise,