Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/302

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Je vous renvoye un aval que je devais remettre à Julie (?) et qui était resté entre mes mains.
Mille amitiés et mille respects,

P.-F. Tissot.
Paris, ce 23 juin 1815.

On a reconnu Napoléon deux ; des ambassadeurs sont partis pour les quartiers généraux ennemis. On espère obtenir la régence, Fouché ayant révélé hier qu’il avait reçu le trente avril dernier une lettre du prince Metternich qui le demandait, en déclarant que l’Autriche serait pour nous. Les troupes se rallient. Dans les circonstances présentes, il faut se taire.
L’ennemi n’a fait encore aucun progrès en France ; on croit pouvoir traiter.
Mille amitiés,

P.-F. Tissot.
Ce 25 juin 1815.

Suchet en victorieux est entré dans Genève. Les Vendéens sont battus.


Malgré deux dates différentes, cette pièce forme une seule lettre. Elle nous a fort aimablement été communiquée par M. Théophile Eck, le modeste et savant conservateur du Musée La Tour, à Saint-Quentin.