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Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/327

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Roi chez l’étranger seul, Roi d’un humble château, monarque in partibus ; conclure enfin de cet insidieux rapprochement, dans un écrit voué manifestement à rehausser la gloire de la race usurpatrice et à dénigrer avec affectation la dynastie légitime, par cette confession, qu’aujourd’hui même, instruit par l’âge mûr et restant néanmoins assiégé de doutes impérissables, plongé dans une incertitude éternelle, on ne parvient enfin à s’incliner devant le droit de nos princes augustes que par le sacrifice et l’abnégation des lumières de la raison qui le combattraient, et par la foi, un mot, foi encore imparfaite, foi encore insuffisante pour triompher de doutes sans cesse renaissants ; n’est-ce pas attaquer évidemment, n’est-ce pas contester ouvertement les droits que le Roi tient de sa naissance, et par conséquent compromettre autant qu’il est en soi, jusqu’à la dignité royale elle-même ?... » Cette remarquable phrase occupe cinquante-cinq lignes au compte rendu du procès. Cf. pp. 15, 16, 17.</ref> ?
Mais quoi ! content d’un nom qui vaut un diadème,
Ne veux-tu rien un jour conquérir par toi-même ?
La nuit, quand douze fois ta pendule a frémi,
Qu’aucun bruit ne sort plus du palais endormi,
Et que seul, au milieu d’un appartement vide,
Tu veilles, obsédé par ta pensée avide,