Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/343

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ou sous quelque déguisement qu’il vous soit présenté, vous refuserez votre autorisation[1].|90}}


Pauvres préfets ! Moins d’un an après, une nouvelle circulaire les autorisait à laisser paraître ces mêmes portraits ! À aucun instant, d’ailleurs, ils n’avaient cessé de gonfler le sac de toile des colporteurs. Le priseur l’avait sur sa tabatière ; le fumeur sur sa pipe ; le demi-solde sur ses bretelles ; la mercière sur ses rubans, sur ses mouchoirs[2], sur ses bonnets, sur ses foulards, sur ses bérets ; l’élégant sur son gilet ; le joueur sur ses cartes ; le sabotier sur le manche de son couteau ; partout l’image dangereuse se fixait avec

  1. Archives nationales, série F7, carton 6706. — Henri Welschinger, Le Roi de Rome... ; déjà cit., pp. 315, 316.
  2. « À Ploërmel, on vend jusqu’à des bretelles avec l’image de Napoléon II. » Henri Welschinger, Le Roi de Rome... ; déjà cit., p. 315.