Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/361

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Une curiosité, – un peu juvénile, nous l’avouons aujourd’hui, – nous fit, il y a quelques années, recueillir les opinions d’historiens éminents sur un possible retour des cendres du Roi de Rome, à Paris[1]. À cette possibilité MM. Henry Houssaye, Albert Vandal et Frédéric Masson se refusèrent, avec une raison amie de la logique, à croire. Si notre enquête fut négative, et certes bien inutile, sur ce point, elle nous permit au moins de recueillir un témoignage, d’ordre sentimental sans doute, mais infiniment touchant. Ce fut une lettre du grand historien des dernières batailles de l’Empire, de M. Henry Houssaye, qui nous l’apporta. Nous la donnons ici pour clore sur un joli geste, noble et bien français, ces quelques notes de regrets rétrospectifs et fidèles :


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  1. On trouvera notre enquête dans Le Gaulois du 5-6 octobre 1907. M. Albert Vandal nous avait prié de ne l’y point nommer. Nous n’avons plus aujourd’hui les mêmes raisons pour observer une discrétion à laquelle l’évocateur du Coup d’État de brumaire n’a rien à gagner.