Aller au contenu

Page:Flers - L’Habit vert, 1913.djvu/143

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

BRIGITTE, bondissant.

Oh ! Et moi, j’en ai par-dessus les yeux de vous et de vos aïeux !…

HUBERT

Mes aïeux ?

BRIGITTE, vidant sa serviette et lui lançant les dossiers.

Ah ! une jolie société !… Un tas de pillards, de brigands, de généraux félons, de diplomates gaffeurs, de chanoinesses dévergondées, sans compter votre archevêque qui a eu quatre enfants, qui n’étaient même pas de lui ! Dire que je me suis donné tant de mal pour retaper cette galerie de fripouilles !… Ah ! oui, je vous les donne !

HUBERT, chargé de papiers.

Ah ! si je n’avais pas toute ma famille sur les bras, je la tuerais !

BRIGITTE

Quant à votre arbre généalogique, voilà ce que j’en fais !…

Elle se précipite vers le dessin et veut le déchirer.
HUBERT, s’élançant sur elle.

Oh !… Voulez-vous laisser ça ! Voulez-vous laisser ça ! Rendez-moi mon arbre !…