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Page:Flers - L’Habit vert, 1913.djvu/33

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le mari a bien souvent l’air d’un parent pauvre !

BÉNIN

Vous voyez.

MADAME JEANVRÉ

Le plus fort c’est que je croyais la duchesse une très honnête femme !

BÉNIN

Mais c’est une très honnête femme. Elle a toujours été parfaitement fidèle à ses amants, à Parmeline d’abord.

MADAME JEANVRÉ

Le grand pianiste ?

BÉNIN

Lui-même.

MADAME JEANVRÉ

Et après lui ?

BÉNIN

Après lui ? A quelques jeunes gens distingués et bien portants qu’elle rendit également heureux. Elle a été pour eux une transition très douce, entre la mère à qui elle les prenait et la fiancée à qui elle les rendait.