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Page:Flers - L’Habit vert, 1913.djvu/46

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Scène VII


Les mêmes, PARMELINE
Il entre en coup de vent. Tenue de voyage très élégante. Belle tête d’artiste, abondante chevelure à mèches blanches. Il donne une impression de génie, de folie et de magnificence.
PARMELINE, il tient son chapeau d’une main, un bouquet de fleurs de l’autre

Le voilà. Le voilà ! C’est lui ! C’est Parmeline ! Il arrive tout couvert des lauriers de gloire et de la poussière des routes. Ne vous dérangez pas… C’est lui ! C’est lui !

BÉNIN,, à madame Jeanvré.

Comme il est simple !

PARMELINE

Voici, madame la duchesse qui vous prouvera que j’ai pensé à vous.

Il pose son bouquet sur une chaise et tend son chapeau à la duchesse.
LA DUCHESSE

Pourquoi ce gris chapeau ?

PARMELINE

Oh ! Excusez-moi.

Il lui donne le bouquet et reprend le chapeau.