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Page:Flers - L’Habit vert, 1913.djvu/83

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mier du temps d’épreuve que vous réclamez si noblement ?

LA DUCHESSE

Oui, pourquoi ne serait-il pas ?

HUBERT

Alors ?

LA DUCHESSE, lui abandonnant sa main.

Alors… peut-être !

HUBERT

Ah ! madame la duchesse, merci ! Vous avez un grand cœur !

LA DUCHESSE, faiblissant.

Oui, j’ai un grand cœur. J’ai aussi un grand parc… Tous les jours, je me promène au bord de la mer. Cette soir, j’y serai aussi, après le dîner. Venez au bout de la grande allée, et nous parlerons de la poésie de l’amour sur le banc des clématites.

HUBERT

Oh ! madame la duchesse, quel honneur vous me faites ! Quel honneur et quelle joie… Une fois de plus n’ayons pas peur des grands mots : ce qui m’arrive est fantastique.