![](http://upload.wikimedia.org/wikisource/fr/thumb/6/6b/Fleuret_-_Histoire_de_la_bienheureuse_Raton%2C_fille_de_joie%2C_1931_-_Bandeau-355.png/500px-Fleuret_-_Histoire_de_la_bienheureuse_Raton%2C_fille_de_joie%2C_1931_-_Bandeau-355.png)
XVI
a fille, dit, quelques jours après,
Marie-Thérèse de Saint-Augustin
à Raton qu’elle avait
mandée dans sa cellule et qui
se tenait à genoux sur un prie-Dieu,
j’ai attendu que vos
émotions fussent passées pour
vous entretenir, une fois de
plus, de l’esprit de notre Ordre et de votre conduite.
« Depuis notre premier entretien jusqu’à votre vêture, je n’ai eu qu’à me louer de vous avoir parlé un peu sévèrement, pour vous mettre en garde contre vous-même et les artifices du démon. Votre tenue édifiante incita vos très-chères Sœurs et moi-même à voter sans restriction votre prise d’habit. Cependant, que s’est-il donc passé ce jour-là ? D’où venaient ces distractions inconcevables pendant l’Office ; cet air, non de béatitude, mais de satisfaction profane quand Son Éminence, en sa belle exhortation, vous parla de Marie l’Égyptienne et des