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Page:Fleuriot - Mon sillon.djvu/205

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mon sillon.

l’espère, les appréhensions de l’ambitieuse fille. Je le devine, elle nous exilera de la cuisine où elle trône en souveraine, c’est certain, mais si cet empire peut lui suffire, nous le lui abandonnerons de bon cœur. Où l’amour du commandement va-t-il se nicher ?

Mon oncle Jérôme veut que je te répète qu’il est enchanté de posséder sa sœur et sa nièce. Tante Marie t’embrasse et paraît parfaitement heureuse, Tack te dirait, s’il le pouvait, qu’il se plaît extraordinairement dans la grande cour ensoleillée, et moi je te redis que je suis grandement heureuse de voir cette grosse difficulté aussi heureusement surmontée, et je t’embrasse de tout mon cœur.

Ta sœur affectionnée,
Mélite.


XVIII.


René à Mélite
Paris.

Je vois qu’il ne me reste qu’à courber la tête, ma chère Mélite. Il n’y a pas moyen de lutter