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Page:Fleuriot - Mon sillon.djvu/212

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mon sillon.

nel… À peu près partout, désolations intimes, froissements douloureux, déceptions cruelles.

Il arrive certainement une heure où l’homme ne sait où jeter son regard. Le passé est triste, le présent souvent douloureux, l’avenir inconnu et incertain. Élisabeth Seton a vraiment eu mille fois raison de dire : « Il ne faut regarder ni en arrière, ni en avant, toujours en haut. »

Ce sursum corda féminin termine ma lettre, ma chère Mélite, ma bougie s’éteint. Mille tendresses aux habitants du presbytère de Damper-Coat ; j’espère que Tack ne sera pas trop malheureux sous le gouvernement autocratique de Fantik. Tu es là pour défendre l’innocent, et je me sens parfaitement rassuré.

Adieu, adieu, et tout à toi.
René.


XIX


Mélite à René.
Damper coat.

Enfin, mon cher René, nous commençons à être passablement contents de notre sort. Te