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Page:Fleuriot - Mon sillon.djvu/331

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mon sillon.

coloris éclatant, et arrêta sur lui son calme et lumineux regard.

— Monsieur, je n’ai plus qu’un mot à vous adresser, dit-elle avec une grande dignité. Ce n’est qu’après l’annonce officielle de votre mariage que M. Bonnelin m’a fait connaître que ses sentiments pour celle qui l’avait dédaigné n’avaient pas changé. Cet aveu, qui peut flatter votre amour-propre, ne me coûte pas à faire. Quand on est heureuse comme je le suis, on se sent disposée à se montrer généreuse.

Charles s’inclina profondément sans répondre et rejoignit sa mère qui, toute tremblante, l’attendait à la porte de l’appartement.


IV


Nous n’avons plus rien à ajouter à l’histoire des deux clercs dampérois. Ainsi que cela arrive souvent, chacun d’eux, par l’effort de sa propre volonté, a fait servir les événements à l’arrange-