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Page:Fleuriot - Mon sillon.djvu/75

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mon sillon.

— N’espérez pas trop, ma mère. Cependant je suivrai votre conseil, je me raisonnerai moi-même et je ne me prononcerai qu’au dernier moment.

Sur cette promesse, Madame Després s’éloigna.

Charles, sa mère partie, appuya ses deux coudes sur ses genoux, et, se pressant le front de ses deux mains :

— Quel démon d’ambition et de révolte se cramponne donc ainsi à mon cerveau, pensa-t-il tout haut, et me donne le triste courage de résister à ma sainte mère !


VII


Quinze jours s’étaient écoulés depuis la mort du notaire ; l’ouverture de son testament avait révélé ses dernières volontés relativement à son étude, et Charles Després ne pouvait pas sortir sans rencontrer un Dampérois qui le félicitait chaudement. Il recevait ces félicitations d’un air