Page:Fleury - Littérature orale de la Basse-Normandie, 1883.djvu/20

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vin PRÉFACE

en ce qui concerne la littérature populaire (les Slaves. Je me propose également d'y revenir dans un autre ouvrage, si le public prend goût à celui-ci.

La versification de nos chants populaires est asse\ irrégulière.

1. On ne tient compte de Te muet que lorsqu'il ne gêne pas la mesure, et en général on aime mieux ne pas en tenir compte.

2. On ne se préoccupe pas de l'hiatus. Y a, l'y a (pour il y a} compte ordinairement pour une syllabe. Il en est de même de qui a, qui est, qui ne se pro- noncent pas /cî'qu'a et qu'est comme dans d'autres pa- tois, mais on ia, ie forment une diphthongue, comme dans : miasme, miette, etc.

^. Les consonnes finales ne se promncent que bien rarement. Ainsi l'on dit : fo, bœu, co, mé, du, etc., au lieu de fol, bœuf, coq, mer, dur et duc, etc., etc. R final ne se prononce jamais dans les mots en ir . fini, plaisi, et non finir, plaisir, ni dans les mots en our ; velours, ^ac exemple, rime avec vous. On n'en- tend celte lettre que dans certains pluriels : les mers,