les fers, les enfers, etc., tandis qu’au singulier on dit la mé, la fé, l’enfé, etc.
4. Les vers masculins sont souvent sans rimes. Pour les vers féminins, on se contente ordinairement de la rime assonante, dans laquelle il suffit que la voyelle soit semblable, sans qu’on ait à se préoccuper des consommes. Parfois même on ne demande à deux mots, pour les faire rimer, que d’avoir une terminaison féminine, c’est-à-dire un e muet à la dernière syllabe.
Quelquefois des vers semblent manquer de rimes parce qu’on les a dédoublés et qu’on a coupé en deux des vers de quatorze, de douze ou de dix syllabes en tirades monorimes, avec une syllabe muette libre après la huitième, la sixième ou la quatrième syllabe :
Approchez-vous, petits et grands, — et venez pour entendre
La Passion de Jésus-Christ — qui fut triste et sanglante
De ma plus jolie fille — que je chérissais tant,
J’avais fait la promesse — à un comte flamand.