que sa cuisse devait vous paraître cassée. Ah ! mademoiselle Flora, ce n’est pas généreux.
— Colonel, il ne s’agit pas ici de générosité : la position de San-Roman a dû me paraître risible ; et vous-même, à l’instant, venez d’en rire.
— Ah ! moi, c’est différent ; je suis comme le cher Althaus, je ris de tout ; ensuite je n’ai pas fait la conquête du vainqueur comme la belle Florita.
— Vraiment ? Ah ! cela me raccommode avec lui ; je ne croyais pas l’avoir laissé très satisfait de moi après les grosses franchises que je lui ai dites au sujet de son absurde politique.
— Vous lui avez plu tellement, qu’il m’a dit : « Si j’étais libre, je demanderais cette demoiselle en mariage. Je ne conçois pas comment, vous autres garçons, vous la laissez partir. »
— Ah ! mais il paraît qu’il ne doute de rien, M. Croquemitaine.
— Avant d’avoir gagné la bataille, il n’aurait peut-être pas osé parler ainsi ; mais actuellement, vous devez sentir, aimable Florita, que, pour le vainqueur de Cangallo, rien n’est impossible.…
— Escudero, les hommes de ce pays sont