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sances spéciales nécessaires pour en remplir les devoirs. Non seulement c’était une bêtise absurde à M. Barrère de s’offenser de la lettre dans laquelle je lui demandais de me venir voir, ayant des communications à lui faire de la part du commerce français d’Aréquipa, mais encore, dans ces circonstances, ses fonctions de consul lui imposaient l’obligation de venir prendre des informations auprès de moi, aussitôt qu’il m’a su arrivée. Il y avait un mois qu’on était à Lima sans nouvelles d’Aréquipa, le consul de France ne devait-il pas se montrer empressé de savoir si, par les résultats de la bataille de Cangallo, les intérêts et la sûreté de ses compatriotes n’avaient pas été compromis ? Les renseignements qu’il avait reçus par la correspondance que lui avait apportée notre bâtiment ne pouvaient le dispenser de recueillir des informations verbales ; toutes les lettres étaient ouvertes à Islay, et personne ne se hasardait à écrire l’exacte vérité. Le consul d’Angleterre comprenait autrement ses devoirs ; il ne crut pas compromettre sa dignité en allant jusqu’au Callao s’informer, auprès de M. Smith, des événements d’Aréquipa. Il n’est pas une nation dont les intérêts commerciaux