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LIVRE TROISIÈME.

FABLE I.
LES SINGES ET LE LÉOPARD.


D

es singes dans un bois jouaient à la

main chaude ;
Certaine guenon moricaude,
es singes dans un bois jouaient à laAssise gravement, tenait sur ses genoux
La tête de celui qui, courbant son échine,
Sur sa main recevait les coups.
On frappait fort, et puis devine !
Il ne devinait point : c’étaient alors des ris,
Des sauts, des gambades, des cris.
Attiré par le bruit du fond de sa tanière,
Un jeune léopard, prince assez débonnaire,