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livre iii.

À la beauté seule il va bien
D’oser célébrer la tendresse ;
De quel droit chantes-tu sans cesse ?
Moi qui suis beau, je ne dis rien.

Pardon, répondit Philomèle ;
Il est vrai, je ne suis pas belle ;
Et si je chante dans ce bois,
Je n’ai de titre que ma voix.

Mais vous, dont la noble arrogance
M’ordonne de parler plus bas,
Vous vous taisez par impuissance,
Et n’avez que vos seuls appas.

Ils doivent éblouir sans doute ;
Est-ce assez pour se faire aimer ?
Allez, puisque Amour n’y voit goutte,
C’est l’oreille qu’il faut charmer.