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FABLE IV.

L’HABIT D’ARLEQUIN.


V

ous connaissez ce quai nommé

de la Ferraille,
Où l’on vend des oiseaux, des
hommes et des fleurs :
ous connaissez ce quai nomméÀ mes fables souvent c’est là que je travaille ;
J’y vois des animaux, et j’observe leurs mœurs.
Un jour de mardi-gras j’étais à la fenêtre
D’un oiseleur de mes amis,
Quand sur le quai je vis paraître
Un petit arlequin leste, bien fait, bien mis,
Qui, la batte à la main, d’une grâce légère,
Courait après un masque en habit de bergère.
Le peuple applaudissait par des ris, par des cris.
Tout près de moi, dans une cage,
Trois oiseaux étrangers de différent plumage,