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livre iv.

Découvrit à la fin les pommes de son père.
Il attrape les clefs et va dans ce réduit,
Suivi de deux amis d’excellent appétit.
Or vous pouvez juger le dégât qu’ils y firent,
Et combien de pommes périrent !
L’avare arrive en ce moment,
De douleur, d’effroi palpitant ;
Mes pommes ! criait-il : coquins, il faut les rendre,
Ou je vais tous vous faire pendre.
Mon père, dit le fils, calmez-vous, s’il vous plaît :
Nous sommes d’honnêtes personnes :
Et quel tort vous avons-nous fait ?
Nous n’avons mangé que les bonnes.