Page:Floupette - Les Déliquescences, 1885.djvu/45

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« Adieu, mon bon Tapora, la suite au prochain numéro, mais sois sans crainte, je ne t’abandonnerai pas dans ce monde fallace ; tu sauras tout ».

Le lendemain, en effet, vers midi, il arriva chez mon vénéré maître et prédécesseur, M. Poulard des Roses, m’apportant, avec l’ébauche des Déliquescences, l’œuvre entier des deux grands initiateurs de la poésie de l’avenir, MM. Étienne Arsenal et Bleucoton. Comme on allait se mettre à table, on l’invita à partager la côtelette symbolique, ce à quoi il accéda de la meilleure grâce du monde, et, au dessert, il voulut bien nous réciter une pièce diantrement impressionnante, la Mort de la Pénultième. Elle était morte, bien morte, absolument morte, la désespérée Pénultième. Il n’y avait pas à dire ; tout espoir était perdu. Il y eut un petit incident, parce que madame Poulard, femme au cœur sensible, faillit s’évanouir. Le père Poulard, lui, roulait de