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À côté de ces questions nouvelles, j’en ai placé quelques autres, fort anciennes, mais que je crois avoir rajeunies : celle de la longévité humaine, celle de la formation de la vie, celle de la vieillesse.

J’ai rajeuni la question de la longévité humaine, en donnant un signe certain du terme de l’accroissement, et par suite une mesure précise de la durée de la vie.

À l’étude de la formation de la vie, j’ai substitué l’étude de la continuité de la vie.

La vie ne recommence pas à chaque nouvel individu : elle n’a commencé qu’une fois pour chaque espèce. À compter du premier couple créé de chaque espèce, la vie ne recommence plus ; elle se continue. Je recule le mystère, autant qu’il se peut ; et je lui marque sa place.


Quant à la vieillesse, je l’envisage ici sous