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des quarts de germe ? Il n’y a pas plus de germes réparateurs que de germes préexistants.

Frédéric Cuvier, cet excellent observateur, avait beaucoup étudié le développement du bois du cerf, singulière production qui, chaque année, tombe et renaît avec une régularité constante.

« À un certain âge, dit-il, les bois du cerf commencent à se développer : on aperçoit d’abord une proéminence légère, recouverte de la peau, et où un grand nombre de vaisseaux se répandent, car on y sent une vive chaleur. Bientôt cette proéminence s’étend, et, dans quelques espèces, se partage en diverses branches : à une certaine époque, ce développement cesse, la peau qui recouvrait le bois perd sa chaleur, meurt, se dessèche et finit par se déchirer en lambeaux ; enfin ce bois se détache lui-même de sa base et tombe ; une légère hémorrhagie suit ordinairement… Après vingt-quatre heures, les vaisseaux qui répandaient du sang sont fermés, une pellicule mince recouvre toute la plaie, et l’on voit immédiatement la produc-