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la femelle, la part du mâle ne préexistait pas dans la femelle.

À côté de l’hypothèse des germes réparateurs, j’ai placé le fait d’une force réelle et formelle de reproduction.

De prétendus germes réparateurs qu’on ne voit point, qu’on ne localise point, qu’on imagine heureusement, comme dit Bonnet, parce qu’on sent l’impossibilité d’expliquer la chose, des germes, dont on fait tout ce qu’on veut, des moitiés, des tiers, des quarts de germes, de pareils germes ne sont qu’un mot. Il n’y a point de tels germes, mais il y a une force évidente, patente, une force constante de reproduction.

On me dira peut-être que ces nouvelles forces que je propose, la force de continuité de la vie, les forces combinées du mâle et de la femelle dans la production du nouvel être, la force reproductrice des parties, n’expliquent

    les œufs. — Haller tirait même son principal argument, en faveur de la préexistence des germes, de l’union du fœtus avec l’œuf, lequel œuf préexiste en effet, dans la femelle, à toute fécondation. (Élem. physiol., t. VIII, p. 93.) — Voyez la note 1 de la page 80.