M. Naudin continue : « Le retour des hybrides aux formes des espèces parentes n’est pas toujours aussi brusque que celui que nous avons observé dans les primevères, les petunias, le linaria purpureo-vulgaris, etc. Souvent il se fait par gradations insensibles, et exige, pour être complet, une série peut-être assez longue de générations[1]. »
Mais enfin, quelques hybrides font-ils exception à la loi commune du retour aux formes de leurs ascendants ? se fixent-ils et donnent-ils lieu à des espèces nouvelles ?
« Ce que je puis affirmer, dit M. Naudin, c’est qu’aucun des hybrides que j’ai obtenus n’a manifesté la moindre tendance à faire souche d’espèce… Ce qui est démontré ici, c’est qu’au moins dans les troisième, quatrième et cinquième géné-
- ↑ Mémoire manuscrit, p. 197.