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DANS LES VÉGÉTAUX.

gine, sont réellement parentes les unes avec les autres et descendent d’ancêtres communs[1]. »


Évidemment, les choses n’ont pu se passer que de l’une ou de l’autre de ces deux façons. Mais de laquelle ? C’est là toute la question.

En d’autres termes, et à parler tout simplement, les espèces sont-elles parentes, ou ne le sont-elles pas ?

Je l’ai déjà dit et je le répète : on ne juge de la parenté que par la fécondité. — Toutes les variétés d’une même espèce sont fécondes entre elles d’une fécondité continue ; les espèces d’un même genre n’ont entre elles qu’une fécondité bornée.

Et quant à la stabilité propre de telle ou telle variété (car, pour les espèces, la stabilité

  1. Mémoire manuscrit, p. 218.