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DE LA PRÉEXISTENCE DES GERMES

développé, je le trouve moitié chacal et moitié chien.


Comme que l’on prenne la chose, à quelque subtilité qu’on s’accroche, dès qu’il y a du chacal dans le germe venu du chien, le germe n’était pas préformé dans le chien.

Je prends l’exemple de mes expériences sur les métis de chien et de chacal. Mes expériences sur les métis de chien et de loup donnent les mêmes résultats. J’en dis autant de celles qui se font tous les jours sur les métis de cheval et d’âne : il est impossible de ne pas reconnaître, dans le mulet ou dans le bardot, un mélange à peu près égal, d’âne et de cheval.

La préexistence des germes n’est donc pas fondée.


Passons à l’épigénèse : l’est-elle plus ? Non, sans doute.