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DU LIVRE

« thus, dit M. Darwin, appliquée au règne organique tout entier[1]. »

Une fois ce principe posé, d’un pouvoir électif occupé sans relâche à choisir ce qui est bon et à éliminer ce qui est mauvais, il n’était plus besoin que de matériaux disponibles, et ce qui les fournit, c’est la concurrence vitale.


La concurrence vitale expliquée, revenons à l’élection naturelle. « Or, dit M. Darwin, cette loi de conservation des variations favorables et d’élimination des déviations nuisibles, je la nomme élection naturelle[2]. »

Voyons donc, encore une fois, ce qu’il peut y avoir de fondé dans ce qu’on nomme élection naturelle.

L’élection naturelle n’est, sous un autre nom, que la nature. Pour un être organisé, la nature n’est que l’organisation, ni plus, ni moins.

  1. Page 94.
  2. Page 116.