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Page:Flourens - Examen du livre de M. Darwin sur l’origine des espèces.djvu/42

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DU LIVRE

Il dit enfin, et tout à la fois, des espèces et des variétés : « On ne saurait contester que beaucoup de formes, considérées comme des variétés par des juges hautement compétents, ont si parfaitement le caractère d’espèces qu’elles sont rangées comme telles par des juges d’un égal mérite. Quant à discuter si des formes qui diffèrent sont à juste titre appelées espèces ou variétés avant qu’une définition de ces termes ait été universellement adoptée, ce serait prendre une peine inutile[1]. » Comment inutile ? mais elle était d’autant plus nécessaire qu’on avait plus négligé de la prendre.


Il y a deux caractères qui font juger de l’espèce : la forme, comme dit M. Darwin, ou la ressemblance, et la fécondité. Mais il y a longtemps que j’ai fait voir que la ressemblance,

  1. Page 76.