« loin, c’est-à-dire à la croyance que tous les animaux descendent d’un seul prototype[1]. »
Cependant il ne faudrait pas croire que M. Darwin ne trouve pas à tout cela quelques difficultés : il y en trouve beaucoup, au contraire, mais il les résout toutes, bien entendu.
Par exemple, on lui dit : « Si toutes les espèces descendent d’autres espèces antérieures par des transitions graduelles presque insensibles, comment se fait-il que nous ne trouvions pas partout d’innombrables formes transitoires ?[2] »
M. Cuvier avait cru, pour son compte, cette réponse victorieuse. Peut-être, lui disait-on, les animaux des divers âges du globe ne sont-ils que des modifications les uns des autres ? C’était à peu près l’idée de M. Darwin. « Mais, répondait Cuvier, si cette