toutes les autres facultés, avec l’intelligence même qui comme faculté est innée. Ce qui est particulier à l’instinct, c’est que c’est tel ou tel acte très-compliqué, très-déterminé, qui est inné : la toile de l’araignée, la cellule de l’abeille, etc.
M. Darwin veut que l’instinct ne soit que le résultat de petites conséquences contingentes[1].
« Si l’on peut prouver, dit-il, que les instincts varient quelquefois, si peu que ce soit, dès lors je ne vois aucune difficulté à ce que l’élection naturelle conserve et accumule continuellement toute variation d’instinct, sans qu’il soit possible de poser une limite fixe où son action doive nécessairement s’arrêter. Telle serait donc, selon moi, l’origine de tous les instincts les plus compliqués, les plus merveilleux[2]. »