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DU LIVRE
Tous ces animaux ont plus ou moins quitté leur livrée de servage et repris leurs premiers vêtements de nature et de liberté.
« Errant tout le jour dans les bois, les porcs ont perdu presque toutes les marques de la servitude : les oreilles se sont redressées, la tête s’est élargie, relevée à la partie supérieure ; la couleur est redevenue constante ; elle est entièrement noire. Les jeunes individus, sur une robe un peu moins obscure, portent en lignes fauves la livrée comme les marcassins[1]. »
« Les chevaux, dit encore M. Roulin, sont presque entièrement abandonnés à eux-mêmes : on les rassemble seulement de temps en temps pour les empêcher de devenir tout à fait sauvages. Par suite de cette
- ↑ Recherches sur les changements observés dans les animaux domestiques transportés de l’ancien dans le nouveau continent. (Mémoires de l’Institut, t. VI, p. 326.)