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DE LA VARIABILITÉ

« se réduire à un petit nombre de familles ou souches, desquelles il n’est pas impossible que toutes les autres soient issues[1]. »

Il réduit donc tous les quadrupèdes à quinze genres ou familles. Ces genres sont celui des solipèdes : le cheval, le zèbre, l’âne, etc. ; celui des grands pieds-fourchus à cornes creuses, le bœuf, le buffle, etc. ; celui des petits pieds-fourchus à cornes creuses, les brebis, les chèvres, etc. ; celui des pieds-fourchus à cornes pleines, l’élan, le renne, le cerf, le daim, l’axis, le chevreuil, etc.

Il est inutile d’aller plus loin : Buffon passe ainsi en revue ces quinze genres ou familles ; et cela posé, il fait naître, dans chaque genre, d’un seul animal donné tous les autres animaux du genre : du cheval ou de l’âne, par exemple tous les solipèdes ; du bœuf ou du buffle, tous les grands pieds-fourchus ; de

  1. Voyez le chapitre sur la Dégénération des animaux.