rapport avec le monde extérieur ; les fonctions de conservation, qui maintiennent la vie de l’individu ; et les fonctions de reproduction, qui perpétuent la vie de l’espèce.
Les fonctions sont les actes, les phénomènes de la vie.
Les forces sont les causes des phénomènes.
À côté de l’étude propre de la vie, il y a l’étude des êtres vivants.
Ce second aspect de la physiologie a été souvent indiqué dans mes cours précédents. J’ai parlé de l’espèce, de la formation des races, de celle des êtres, de la succession des êtres sur le globe ; mais je ne l’ai guère fait que par occasion. Aujourd’hui je traiterai de ces matières méthodiquement.
La physiologie proprement dite est une étude analytique et expérimentale. Que faisons-nous quand nous étudions la vie, prise en elle-même ? Nous cherchons toutes les propriétés qui se jouent dans l’organisation animale : nous divisons, nous séparons, nous localisons les forces et les fonctions. Tout, dans notre travail, tend à cette localisation, à cette analyse.
L’étude des êtres nous donne une autre science. Nous ne décomposerons plus les êtres :