eux, m’ont donné 294 petits, dont 161 mâles et 133 femelles.
On voit que le nombre des mâles a excédé de plus d’un sixième celui des femelles.
Ainsi, tandis que, pour les espèces pures, la différence à l’avantage des mâles n’est que d’un seizième, elle est, dans les espèces mixtes, d’un sixième.
3o Prédominance de certains types dans les croisements. — Le type de l’âne est plus ferme que celui du cheval. Considéré en lui-même, le mulet nous paraîtrait un grand âne ; personne n’aura l’idée de le comparer au cheval. Il n’a pas la docilité, la perfectibilité du cheval. Au contraire, il a hérité de l’entêtement de l’âne ; il a le larynx conformé comme lui, il brait.
Le métis du chien et du loup se rapproche beaucoup plus du chien que du loup. Si l’on unit le chien et le chacal, c’est le contraire qui arrive : le type du chacal prédomine dans le métis.
4o Influence de la domesticité sur la fécondité. — Les espèces domestiques sont beaucoup plus fécondes que les espèces sauvages. Le lapin et le lièvre sont, à peu près, de même taille. Nous