tatus, qui, de même que ses autres œuvres, n’a jamais été réédité ni traduit en aucune langue, bien que chacun, depuis Kant jusqu’à Auguste Comte, ait été y puiser quelque idée sur l’Infini. Cet ouvrage est en deux parties : Le Traité du Macrocosme et le Traité du Microcosme.
L’un est un tableau de la Connaissance depuis la Divinité jusqu’à l’Homme, l’autre une étude de l’Homme au point de vue des Causes Premières. Chacun de ces traités généraux est subdivisé en traités particuliers. L’œuvre est homogène, quoique diverse, et conçue sur un plan préalable, donné dès le début, dont l’auteur ne s’écarte jamais avec cette admirable maîtrise de soi qui le caractérise.
Sous leur forme encyclopédique, ces traités constituent des ouvrages fondamentaux qui se recommandent à tous par leur clarté, leur précision et leur érudition : les occultistes, ces hardis novateurs qui osent reprendre des études que les savants des écoles craignent ou n’avouent pas, y trouvent une exposition logique et rationnelle de la doctrine éternelle ; et les savants des écoles, ces hommes de science pure, qui n’ont, au demeurant, que le tort d’affecter de croire que le positivisme n’existait pas avant eux, y verront, non sans surprise, que leurs conceptions les plus hardies, — les plus rationalistes — avaient été déjà formulées par