Page:Fludd - Traité d'astrologie générale, trad Piobb, 1907.djvu/12

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décrit : on peut en détacher une de ses parties, celle-ci n’en constituera pas moins un tout complet.

C’est ainsi que la présente traduction débute par le de Astrologia. Le lecteur se familiarisera avec la manière très simple, un peu sèche même, de Robert Fludd ; il verra comment les Astres, ces truchements des Éléments, ces « doigts de la Nature » gouvernent les événements et déterminent les êtres ; il possédera aussi certaines clefs, vainement cherchées jusqu’ici, des mouvements astraux et des correspondances planétaires ; il pourra les étudier tout à son aise et les expérimenter, puisque l’ouvrage lui expose une manière de dresser un thème de nativité, manière un peu démodée que le traducteur, dans son souci de compléter la pensée de l’auteur, a cru devoir rajeunir dans son avant-propos ; et quand, enfin, il possédera ces indispensables éléments de la science astrale, alors il sera mûr pour aborder des sphères plus hautes.

Le texte original est en latin. Robert Fludd, qui vécut de 1574 à 1637, était d’une époque où l’on n’écrivait guère d’ouvrages de science et de philosophie qu’en cette langue.

Il avait, étant de nationalité anglaise, fait ses études à Oxford et pris en cette université le grade de docteur en médecine. Mais il avait beau-