Page:Fludd - Traité d'astrologie générale, trad Piobb, 1907.djvu/179

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l’Éther, dans la plus haute région du Ciel Moyen ; cette réaction est occasionnée par suite de la présence du Soleil et par le choc du corps de cet astre, de la même façon que l’Élément appelé Feu est né du choc du Feu Obscur, au sortir du chaos, contre l’harmonie du Ciel Éthéré, ainsi qu’il a été dit[1].

De la sorte, Mars possède deux équivalents de Chaud par suite d’accident et de deux équivalents de Chaud provenant de la nature du Soleil, par suite du voisinage de cet astre. À cause de ce Chaud accidentel, il se trouve par nature méchant et destructeur ; et à cause de sa constitution essentielle dont le Chaud vient du Soleil, il régit des éventualités qui procèdent toutefois de sa nature ignée et destructive ; mais cette nature est d’autant moins mauvaise que la planète est plus en butte aux regards des astres fortunés.

De là, l’origine de la bile et de ses succédanées. Nous pouvons comprendre ainsi la formation du fer par un surchauffage et un sur-sulphurage de

  1. Ceci donne une idée de la façon dont l’auteur comprend la formation des corps célestes du système solaire. Son texte dit en propres termes : Mars est planeta compositus ex natura Solis ignea et calore minus naturali per antiperistasin cœli aquæi et grossioris ætheris partis in altissimam cœli medii partem, presentia solis pulsæ conflictu cum corpore solari, non aliter quam Elementum Ignis natum ex conflictu Tenebrosi Vaporis a Chaos exsurgentis cum splendida cœli ætherei dispositione, ut dictum est. Le Soleil donne à Mars une partie de lui-même, c.-à-d. de son Feu, et ensuite, par sa présence, il occasionne une réaction (chimique).