Page:Fludd - Traité d'astrologie générale, trad Piobb, 1907.djvu/233

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d’abord dans quel signe et dans quel degré de signe cette Maison se trouve ; je me reporte ensuite au Livre III de ce traité où sont indiqués pour chaque signe et pour chaque degré de signe les Dominateurs ou planètes qui y sont puissantes ; et je prendrai pour Seigneur de cette Maison I la planète qui aura à ce degré le plus de Puissances et de Dignités.

Soit la pointe d’un Ascendant à 10° des Gémeaux, je trouverai que Mercure y a d’abord 5 dignités parce que c’est son Domicile (voir le § du chapitre de Mercure), ensuite 3 parce que c’est sa Triplicité (voir au même endroit), puis 2 parce que c’est son Terme (voir § 2 dudit chapitre) et ne rencontrant aucune autre planète qui puisse l’équivaloir en dignités, j’en conclurai qu’il est le Seigneur de ce lieu. Je raisonnerai de même pour la planète qui se trouvera à l’Ascendant : elle en sera déclarée Seigneur si elle n’est pas à plus de 3 ou 4 degrés de la pointe de la Maison I et si elle possède seulement deux dignités, ou si placée dans un lieu où elle possède ces deux dignités au moins, elle regarde seulement la pointe de la Maison I.

S’il n’y avait aucune planète qui regardât l’Ascendant, ou s’il y en avait deux, je prendrais la plus puissante dans le Thème, c’est-à-dire de préférence celle qui se trouve dans une Maison angulaire plutôt que celle dans une Maison succédente, et plutôt cette dernière que celle dans une Maison cadente.