Page:Fludd - Traité d'astrologie générale, trad Piobb, 1907.djvu/284

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À quelque temps de là, alors que je faisais avec application mes études en musique et que je sortais à peine de mon logis pendant la semaine entière, je reçus un jeudi la visite d’un jeune homme assez distingué qui faisait ses humanités au collège de la Madeleine, collège placé à l’Est de celui de Saint-Jean où j’allais. Nous dînâmes, ce jour-là, dans ma chambre. Mais le dimanche suivant, comme je me préparais à aller dîner chez un habitant de la ville où j’étais invité par l’intermédiaire d’un de mes amis, je m’aperçus que ma ceinture et le cordon pour y attacher l’épée, le tout valant bien dix louis de France, avaient disparu.

Je demandai si quelqu’un avait remarqué cette disparition ou fait à ce sujet quelque constatation ; je ne pus rien apprendre. J’érigeai alors, en désespoir de cause, le thème pour l’heure où j’avais eu connaissance de cette perte. Je trouvai Mercure Seigneur de la Maison VII et placé en Maison X assez fortuné. J’en conclus que le voleur était un jeune homme à la parole facile et même éloquent et, Mercure étant oriental comme les autres significateurs, j’en présumai que l’objet volé avait été transporté vers le Sud. Quand j’eus obtenu ces renseignements et que je possédai un signalement satisfaisant du voleur, je me mis tout à coup à penser à mon hôte du jeudi d’avant, lequel habitait le collège de la Madeleine, situé à l’Est du lieu du vol.