Page:Fludd - Traité d'astrologie générale, trad Piobb, 1907.djvu/47

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de notre monde inférieur et chacune de ses parties a pour but soit la génération, soit la corruption, soit l’altération, soit tout autre changement, en vertu de l’influence de l’Âme Céleste. Cela est clairement exposé dans le premier Traité Général du Macrocosme[1]. Il en résulte que, si le Ciel est puissamment disposé à l’humidité, le monde inférieur sera de même nature ; si c’est à la chaleur, les éléments seront plus chauds ; si c’est au froid, ils seront plus froids ; si c’est à l’agitation, les vents et les souffles troubleront ce même monde inférieur. Il y a là, certainement, un déterminisme qui dérive de la position naturelle des Astres, ministres célestes, de leur puissance et de leur prédomination et qui est irrécusablement prouvé par les animaux et mieux par les êtres inanimés. Nous savons, en effet, par leur répétition annuelle, que les saisons, les changements d’aspect des végétaux, la hauteur du Soleil, l’échauffement de l’atmosphère et le renouveau général que l’accroissement de cette dernière occasionne, sont des phénomènes réguliers.

Il en est de même de l’accroissement de la Lune[2] pendant lequel les eaux montent, les corps

  1. De Macrocosmi historia, qui comprend deux sous-traités : la Métaphysique (de Macrocosmi metaphysica) et l’Ontologie (de Macrocosmi physica). (Tome III et IV de la présente traduction).
  2. La Lune croît depuis sa conjonction jusqu’à son opposition avec le Soleil ; elle décroît ensuite.