pour qu’il mange. Vous lui mettez des couvertures pour l’étouffer et vous lui faites prendre trois cuillers par heure, au lieu d’une, pour le guérir plus vite.
Mais oui !…
Vous l’aimez si fort et vous le faites tout le temps bisquer ! Ça n’est pas gentil… Vous l’énervez… alors, il a un manchon en main et il le laisse tomber.
Oui, Suzanne, mais il me fait, tout de même quelquefois enrager.
Mais oui, mère, je sais bien… mais est-ce que vous croyez que Séraphin, quand il sera mon mari, n’essayera pas aussi de me faire enrager ? Je ferai semblant de rien, je ne discuterai pas… je lui donnerai raison… ça vaut mieux…
Ça vaut mieux.
Faites-le aussi, mère, et je serai contente en mariant Séraphin, sinon je serai triste de vous laisser comme ça, tous les deux.
Je le ferai, Suzanne…
Il est là.