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DES INJECTIONS IODÉES


CONCLUSIONS


Voici quelles sont, en résumé, les inductions pratiques qui découlent des considérations exposées dans le cours de cet opuscule :

1o La ponction suivie de l’injection iodée est déjà entrée dans le domaine de la chirurgie vétérinaire usuelle pour les hygromas du jarret (capelet), du coude (éponge), du genou et du boulet ; pour les kystes sous-cutanés de la gorge du chien, et pour ceux qui précèdent parfois les maux de garrot ou de taupe.

2o Ce même moyen fournit d’excellents résultats contre le vessigon tendineux du jarret, où il ne cause jamais d’accidents graves : les insuccès sont très rares. Le vessigon guéri par l’injection iodée ne se reproduit pas. — Il faut être plus réservé dans le cas de vessigon carpien. Dans le traitement des molettes, il y a à craindre la suppuration et des accidents mortels : mais ils sont rares relativement aux succès.

3o On doit se montrer très circonspect lorsqu’il s’agit des articulations, à cause des résultats déplorables que l’injection peut entraîner. Il faut alors, sinon proscrire ce moyen, du moins ne l’employer que comme une ressource extrême, exceptionnelle, très dangereuse, en prévenant le propriétaire de l’animal que des complications graves sont à craindre.