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parc, et Colette cherchait un moyen d’animer aimablement l’après-midi. Voici que l’algarade de Roger lui en donne l’occasion, et elle prend une résolution bien joyeuse, car le sourire lui vient aux lèvres.

Cueillons-là quelques bonnes brindilles ! dit-elle à Jacqueline, et nous allons nous amuser. De plus, je vais t’offrir un spectacle inédit. Roger ! venez ici !…

Penaud, le jeune homme s’avance, cependant que Mademoiselle de Verneuse, formant avec les branches cueillies une solide verge, s’assied sur un petit monticule moussu.

— Roger, dit-elle, je vais vous donner une fessée pour vous punir. Baissez votre culotte et venez vous mettre à genoux devant moi !