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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/162

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ton oiseau vient de s’envoler !…

Les deux amants se lèvent, surpris d’entendre la voix claire et joyeuse de Colette. Quoi ! la jeune femme est déjà revenue de sa longue excursion ?…

Mais oui, et elle a assisté, silencieuse, à toute la voluptueuse scène. Et maintenant, comme une bacchante ivre, elle se jette entre Jacqueline et Roger, ravivant leur ardeur, leur enseignant des caresses plus subtiles, plus compliquées, prenant sa part d’amour et de volupté…

Et quand la nuit commence à tomber sur le parc, allongeant les ombres des grands arbres comme d’irréels fantômes géants, les deux jeunes filles et leur amant commun, sont encore plongés dans une voluptueuse ivresse.