Aller au contenu

Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/21

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 21 —

II

— Jacqueline ! une bonne nouvelle !… La grande cousine vient passer ses vacances ici.

Jacqueline de Rembleynes se souvenait vaguement de celle que sa mère appelait la grande cousine. Elle l’avait vue quand elle était toute enfant, et sa mémoire conservait l’image d’une grande et jolie jeune fille, gaie et fraîche, faisant retentir de son rire clair le parc du domaine.

— Oh ! maman ; tant mieux ! Il y a tellement longtemps que nous n’avons eu Colette avec nous !